Photo panoramique -

 

Histoire de Glénac

 

Tableau Chronologique

 

 

Nos ancêtres : Celtes – Gaulois – Romains

 

Les Celtes, originaires du Moyen Danube, donnent naissance aux civilisations de l’âge du fer et gagnent l’Armorique au Ve siècle avant J.-C. (habitat d’Inguinel).

C’est à cette époque également que commence l’exploitation des gisements de fer et d’étain tant convoités par les Méditerranéens. En effet, il ne faut pas croire que la conquête de l’Armorique par les armées de César fut une brutale intrusion d’une nouvelle culture dans les civilisations de l’Ouest de la Gaule. De multiples indices apportent la preuve des nombreux contacts au cours des siècles qui précèdent cette conquête entre l’Ouest gaulois et le monde méditerranéen. Dès la fin de l’Âge du bronze (vers 800 ans av. J.-C.), des contacts avaient été établis entre les rives de la Manche et celles de la Méditerranée. Pour pouvoir expédier ce fer vers l’Italie, des voies de communication existaient déjà, et en particulier celle de Coz-Yaudet (près de Lannion) à Nantes passant par les communes de Ruffiac, Les Fougerêts, Peillac et Allaire ; donc très près de Glénac, se continuant de Nantes vers Narbonne. C’était la route principale venant des îles Cassitérides et allant vers Rome. Cette voie fut peu à peu délaissée pour une autre passant par Saint-Brieuc, Corseul et rejoignant la voie Saint-Servan-Rieux puis Nantes ou Guérande ; elle passait à Renac, à Sixt-sur-Aff et à Bains-sur-Oust, donc, elle aussi, très près de Glénac. Cette voie sert encore de limite communale entre Sixt-sur-Aff et Renac et aussi entre Sixt-sur-Aff et Bains-sur-Oust.

D’autre part, (5) des voies secondaires se rattachaient à cette voie principale. C’est ainsi qu’une voie partait des mines de fer de Trobert en Renac. Ce village de Trobert semble être le nœud de tout un ancien réseau de ces chemins qui desservaient les nombreuses exploitations de minerai de fer. L’un de ces chemins, venant de Renac, passait très près des exploitations métallifères de Roche-Creuse près du Binon en Bains-sur-Oust puis par les mines de Sourdéac en Glénac, près du gisement se trouvant au pied des rochers de Roussimel où apparaissent les ruines d’une construction qui devait être une fonderie importante si l’on en juge par l’accumulation de scories ferrugineuses dans les champs voisins ; il continuait en passant à côté des mines des Taillis où une petite colline porte le nom de Butte des Forges, continuait en direction de l’Ouest pour peut-être desservir le gisement du champ de la Gourgandaie entre l’ancienne et la nouvelle chapelle Saint-Jugon puis passait au Nord des Fougerêts et au Nord de Saint-Martin-sur-Oust. Il devait vraisemblablement se poursuivre jusqu’au Roc-Saint-André où le fer abondait également. D’ailleurs, E. Cheval, dans son Histoire de Renac, déclare qu’en 1536, un chemin très ancien reliait le pont de Renac au Port-Corbin sur l’Oust en Bains-sur-Oust pour les transports du grand marché de Renac, marché cité dès le IXe siècle, vers le pays vannetais.

Voie Pré-Romaine

Voici l’itinéraire détaillé de cette voie pré-romaine :
  • Passe au pont de Renac et au Nord du pont d’Apé pour prendre la ligne de crête.
  • Passe à Launay.
  • Se confond avec la route qui passe à Boué-d’Hors.
  • traverse la route de Sixt-sur-Aff à Redon à 54 m d'altitude.
  • continue vers le Fréchet, la Grée du Bléheu, les Touches et Benette, plus communément appelée la Ferme Neuve.
  • traverse la route de La Gacilly à Redon aux Pierres Moncelles.
  • Passe légèrement au-dessous du village du Port-Corbin.
  • traverse la rivière au Passage. Passe au château et au village de Sourdéac, puis à la Chaussée, à la Croix du Verger, à la Croix de la Lune où elle coupe la route de La Gacilly à Glénac.
  • passe auprès de Launay puis au Nord de la Bouie et au Sud des Noées où elle coupe la route de La Gacilly à Saint-Vincent-sur-Oust.
  • passe le Guay et aboutit à Saint-Jacob.

Ensuite, la trace est plus difficile à suivre. Continuait-elle vers le Pont des Romains, l’ancien nom du Pont d’Oust ? Possible. Beaucoup de commentaires pourraient être faits sur cette voie comme, par exemple, un village de la Chaussée sur ce chemin ; sans doute que cette voie fut récupérée par la suite par les Romains, car ce terme de « chaussée » est typique des voies romaines. Pourquoi une Croix de la Lune ? Que signifie cette appellation ? Lune est plutôt un terme druidique. Pourquoi cette croix ne figure-t-elle pas sur certaines cartes, I.G.N. en particulier ?

 

Ancienne Voie Romaine à la Forêt-Neuve et Branféré

Il existe, dit l'annotateur, sur la lande de Sigré, aux environs et à l'ouest de la Gacilly, des vestiges d'un camp romain, espace circulaire de plus de 40. mètres de large, sur une colline au bas de laquelle » est une source abondante. Une voie romaine passait dans ce voisinage Le reste de la colline est couverte. de petites buttes, accompagnées d'un fossé, à distances régulières, ayant toutes le -rejet de terre du même côté, celui de la pente. On a trouvé des débris de charbon dans quelques-unes. La colline sur laquelle existent ces traces d'antiquités, exquise de. puis 1836 par le domaine privé du roi, est aujourd'hui ensemencée d'arbres verts, et doit être réunie a à la terre de Mabio, appartenant au même domaine. Ce camp de la lande de Sigré n'est pas probablement le seul ouvrage de fortification de ce canton. Le nom de Chastelier que porte un village situé au nord de la lande, indique une autre enceinte fortifiée. La mention du passage d'une voie romaine, dans cette même lande, est beaucoup trop vague. Il est nécessaire de s'assurer d'abord de ce que ce renseignement peut avoir. de réel; puis, de la vraie direction du fragment qu'on aura rencontré.

Toujours est-il que, dans le présent travail si peu complet et quelquefois si conjectural, parce que je ne puis faire mieux, l'indication de ce fragment quelle qu'elle soit, sur la ligne, supposée que j'ai tracée, me parait venir merveilleusement en aide à la confirmation de l'existence de cette ligne, comme une véritable voie romaine.

En sortant de la lande de Sigré, nous avons toute la paroisse des Fougerêts à traverser, pour aller passer la rivière d'Oust, devenue aujourd'hui une partie considérable du canal de Nantes à Brest. Mais le point précis de ce passage ne nous est nullement appris, et je regrette bien d'avoir égaré ou perdu une observation avec plan, que voulut bien me remettre, il y a quelques années M. Samson, alors conducteur des ponts et chaussées â Redon, et depuis magistrat de l'ordre judiciaire, sur l'abord à la rive gauche de la rivière d'Oust, au village de Branferré, à deux kilomètres ouest du bourg de Glenac, d'une route empierrée qu'il prit pour une voie romaine, et dont le sillon est encore apparent dans les vastes prairies de la rive droite, et porte le nom de Chaussin. La ligne pour arriver là des landes de Sigré eût passé à travers la Forêt Neuve, puis à l'ouest et à peu de distance du château de ce nom, dans le voisinage d'une chapelle de Saint-Jacob. J'avoue avoir fait dans le temps une médiocre attention à la remarque de M. Samson, parce que, ne sachant à quelle ligne routière la rapporter, je la considérais comme un peu problématique. Ceci prouve, soit dit en passant, qu'on a tort, en fait de recherches archéologiques, de négliger le moindre renseignement. Dans un voisinage assez rapproché, sur la rive droite de la même rivière d'Oust, en la paroisse de Peillac, existent deux camps romains, dont M. le comte Joseph de la Fruglaye m'avait donné connaissance et à l'égard desquels j'avais aussi une certaine incertitude pour les rattacher à une voie quelconque, ayant constamment remarqué que ces camps ne sont jamais fort éloignés d'une ligne routière. Si la recherche à laquelle je m'applique à quelque réalité, leur présence m'est expliquée. Le plus considérable de ces camps est situé dans les bois de la Chauvaille, assez près de la maison du Landa. C'est une réunion extraordinaire de retranchements en terre, formant quatre enceintes, toutes attenant les unes aux autres, sur un long développement, et dont les diverses figures sont d'une irrégularité telle que je n'en ai jamais vue dans les camps romains. Le second est beaucoup plus rapproché du passage de Branferré. Il doit être dans le voisinage du haut et du bas Limur. La forme ni la contenance approximative ne m'en ont été données. Du passage de la rivière d'Oust la ligne doit venir passer tout près et à l'ouest du bourg de Saint-Vincent, où se trouve une maison nommée la Chaussée, dénomination qui indiquerait le passage de la voie. De là, elle viendrait traverser la rivière d'Art au village du Pont, vis-à-vis de Couesnongle, et prendrait la ligne séparative des paroisses de Saint-Jean, Trêve-de-Rieux et d'Allaire jusqu'au village du Temple, pour se porter sur Rieux.

Source :

les Curiosolites de l’importance de Corseult

 

Vestiges Celtes

 Tumulus-

 

Saut du Bouc

Saut du Bouc

À une lieue nord-ouest de La Gacilly, au centre des plus épais taillis de la Forêt-Neuve, il existe une vaste clairière traversée par un ravin profond. Les rives de ce ravin, hautes et coupées à pic, entourées d’une chevelure de broussailles, l’œil ne peut percer à travers , recouvrant un précipice de plus de trente pieds. C’est le Saut du Bouc.

À l’appui de ce nom fantastique, on raconte dans le pays d’interminables légendes.

La Table des Païens

Non loin de cet endroit qui forme à peu près le centre de la clairière, s’élève une large pierre quadrangulaire couchée sur quatre supports trapus ; les gens au pays l’appellent la Table des Païens, sans doute par suite traditionnelle de son ancien usage. Cette table est en effet un monument des Celtes, probablement un autel, servant jadis aux cérémonies druidiques.

Dans le fond du ravin et presque verticalement se trouve une excavation d’une étendue considérable : est-ce un ancien lit souterrain du torrent qui l’aurait abandonné depuis des siècles pour suivre sa direction actuelle ? Est-ce un complément de la table celtique ; temple mystérieux où se consommaient les sanglants sacrifices des druides ?

Cette dernière hypothèse est la plus probable.

Quelle que soit son origine, cette caverne convenait merveilleusement bien aux réunions des paysans révoltés, on peut passer à côté d’elle sans la deviner.

Tous ces récits montrent que Paul Féval connaissait bien le secteur.

Histoire de Glénac

On peut supposer que ce lieu serait ce qu’on appelle maintenant « la Fosse aux Loups ou la gorge aux loups » sur la route de La Gacilly à la Forêt-Neuve après les Communs, au pied de la côte avant le carrefour.

D’après l’abbé Chérel, ancien recteur de La Gacilly, sur la route de Saint-Vincent-sur-Oust, après Graslia, et avant la Forêt-Neuve, sur la lande à droite de cette route, non loin du lieu appelé les Communs de Glénac..

Le site se trouve sur la commune de Glénac, entre les hameaux des Taillis et de la Planchette. Il occupe les parcelles cadastrales “La lande des Taillis“ et “La vallée du Four au Loup

Il existe « une série de petits tumuli placés à des distances inégales et, dans leur prolongement, un grand menhir tombé. » Ces tumuli présentent, à leur partie centrale, une excavation de deux mètres de diamètre environ entourée de pierres d’un mètre de hauteur piquées debout et formant une ligne continue. Cette situation se remarque, d’une façon très nette, au moins pour trois d’entre eux. » La végétation a envahi ces tumuli et ne permet plus de distinguer correctement ces monuments anciens.

Dans la Forêt-Neuve, M. MONNIER a récemment repéré au même endroit (entre 500 m et 1 km au sud-ouest de la ferme de Graslia en la Gacilly, au toponyme d'ailleurs révélateur), un important ensemble d'une douzaine de tumuli. Leur sauvegarde a pu être assurée grâce à la compréhension des Ets Y. Rocher, propriétaires du terrain.

À Glénac,(34) les campagnes de prospections récentes viennent de révéler l’existence d’une vaste nécropole tumulaire, probablement plus importante que le site de Corjoux en Saint-Just, riche de 20 à 30 monuments et de plusieurs alignements. Certains tertres ont été fouillés anciennement, révélant la structure de la chambre funéraire qu’ils recouvrent.

Un nettoyage du site été réalisé en 2023 par l’association La Gacilly Patrimoine, aidée du centre d’études et de recherches archéologiques du Morbihan (CERAM) ainsi que du Centre de recherches archéologiques du Pays de Rennes (CERAPAR). Ces dernières ont ensuite effectué des prospections et des relevés complets sur cette importante nécropole. Les trois associations ont accompli efficacement ce projet dans la plus grande convivialité, avec l’accord des propriétaires que nous remercions ici.

Relevé de pierres -

 

 

 

 

 

 

 

 



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