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Breizh Ressources, une start-up basée en Bretagne, mène actuellement des recherches minières dans la région avec plusieurs objectifs principaux .
Cartographier les ressources minérales du sous-sol breton et des Pays de la Loire. La société a déposé trois demandes de permis exclusif de recherche (PER) couvrant 42 communes et plus de 850 km² dans quatre départements : Morbihan, Ille-et-Vilaine, Maine-et-Loire et Loire-Atlantique.
Rechercher des métaux et substances essentiels à l'industrie nationale, notamment pour la transition énergétique et l'innovation technologique. Les substances ciblées incluent l'antimoine, l'argent, le cobalt, le cuivre, le lithium, l'or et les terres rares, entre autres.
Réduire la dépendance de la France en matière de métaux stratégiques. L'exploration vise à identifier des ressources potentiellement exploitables pour soutenir des secteurs comme l'éolien, le solaire, le numérique et la voiture électrique.
Réaliser des études approfondies des sous-sols pour déterminer précisément leur contenu minéral. Ces recherches sont menées à l'aide de technologies d'exploration de surface, décrites comme propres et non destructives.
Établir une base de connaissances sur les ressources minérales présentes dans le sol, même si elles ne sont pas immédiatement exploitées. Selon Stefan Ansermet, conseiller de la société, ces informations pourraient être utiles aux générations futures.
Il est important de noter que Breizh Ressources souligne que seuls 1 % à 5 % des projets d'exploration aboutissent généralement à l'ouverture d'une mine. La société insiste sur son engagement à mener ces recherches dans le respect des procédures réglementaires, de l'environnement et de la population locale.
Les motivations principales de Breizh Ressources pour ses recherches minières en Bretagne et dans les Pays de la Loire sont multiples :
Cartographier les ressources minérales du sous-sol breton et des régions voisines. La société a déposé trois permis exclusifs de recherche (PER) couvrant 42 communes et plus de 850 km² dans quatre départements.
Rechercher une variété de métaux et de substances essentiels à l'industrie, notamment pour la transition énergétique et l'innovation technologique. Les substances ciblées incluent l'antimoine, l'argent, le cobalt, le cuivre, l'étain, le tungstène, les terres rares et l'or.
Identifier des ressources potentiellement exploitables pour réduire la dépendance de la France en matière de métaux stratégiques, notamment pour des secteurs comme l'éolien, le solaire, le numérique et la voiture électrique. Établir une base de connaissances sur les ressources minérales présentes dans le sol, même si elles ne sont pas immédiatement exploitées. Ces informations pourraient être utiles aux générations futures. Rechercher de l'or, qui semble être une priorité pour la société, notamment en raison de l'augmentation significative du cours de l'or ces dernières années. Il est important de noter que Breizh Ressources souligne que ces recherches sont principalement exploratoires et que seules 1 % à 5 % des projets d'exploration aboutissent généralement à l'ouverture d'une mine. La société insiste sur son engagement à mener ces recherches dans le respect des procédures réglementaires, de l'environnement et de la population locale. Breizh Ressources recherche une large gamme de minerais en plus de l'or dans ses projets d'exploration en Bretagne et dans les Pays de la Loire. Les principaux minerais ciblés sont : Antimoine Étain Titane Zirconium Lithium Cuivre Zinc Plomb Argent Tungstène Cobalt La société a étendu ses investigations à une quarantaine de minerais au total. Parmi les autres substances recherchées, on peut citer : Bismuth Germanium Indium Molybdène Niobium Tantale Platine et métaux du groupe du platine Rhénium Terres rares Cette large gamme de minerais est recherchée pour plusieurs raisons : Maximiser les chances de découverte, car différents minerais sont souvent associés dans les gisements. Répondre aux besoins de l'industrie, notamment pour la transition énergétique et les technologies innovantes. Contribuer à réduire la dépendance de la France en matière de métaux stratégiques pour des secteurs comme l'éolien, le solaire, le numérique et la voiture électrique. Le total des opérations d'exploration pour les trois permis exclusifs de recherche (PER) déposés par Breizh Ressources s'élève à 1,95 million d'euros pour les deux premières phases de recherches. Sélection des zones Breizh Ressources sélectionne les zones à explorer en se basant sur plusieurs critères : . Potentiel géologique : la société cible des zones où la géologie suggère la présence de minéraux d'intérêt, notamment l'or et d'autres métaux précieux ou stratégiques. Données historiques : les zones choisies sont souvent liées à d'anciennes exploitations minières ou à des zones où des indices minéraux ont été précédemment identifiés. . Études préliminaires : Breizh Ressources a probablement effectué des analyses géologiques et géophysiques préliminaires pour identifier les zones les plus prometteuses. . Étendue géographique : Les permis déposés couvrent de vastes zones (plus de 850 km² au total) réparties sur plusieurs départements, ce qui suggère une approche d'exploration à grande échelle Accessibilité et faisabilité : les zones sélectionnées tiennent probablement compte de facteurs pratiques tels que l'accessibilité et la possibilité de mener des opérations d'exploration. Diversification des ressources : bien que l'or semble être une priorité, la société a étendu ses recherches à une vingtaine d'autres minerais, ce qui influence la sélection des zones d'exploration. . Considérations environnementales : les notices d'impact environnemental réalisées par le bureau d'ingénierie ENCEM Sud-est suggèrent que les zones sont choisies en tenant compte des potentiels impacts écologiques. Il est important de noter que le processus de sélection exact reste relativement opaque, la société ayant déposé ses permis de recherche dans une grande discrétion Bien que les méthodes exactes utilisées par Breizh Ressources ne soient pas explicitement détaillées, nous pouvons déduire plusieurs approches géologiques probablement employées par la société pour sélectionner les zones à explorer . Analyse des données historiques : Breizh Ressources s'appuie vraisemblablement sur les informations d'anciennes exploitations minières et les indices minéraux précédemment identifiés dans la région Cartographie géologique : L'utilisation de cartes géologiques détaillées, notamment au 1/50 000ᵉ, permet d'identifier les formations rocheuses potentiellement favorables à la présence de minéraux d'intérêt. Analyse structurale : L'étude des failles et des structures géologiques est cruciale. Les failles orientées NS, N150 à N045 avec des rejets apparents importants sont particulièrement ciblées. Étude lithologique : la société classe probablement les différentes lithologies en fonction de leur potentiel minéral, en se basant sur les débits instantanés moyens observés dans les forages existants. Analyse des bassins versants : L'identification des bassins versants "immédiats" contenant un nombre important de forages productifs (débits supérieurs à 40 m³/h) est une méthode utilisée. Géophysique : bien que non spécifiquement mentionnée pour Breizh Ressources, l'analyse des données géophysiques disponibles est une pratique courante dans l'exploration minière. Cartographie prédictive : cette approche, développée notamment par le BRGM, combine diverses couches d'information (géologie, géochimie, géophysique) pour produire des cartes de favorabilité. Ces méthodes sont probablement combinées dans une approche multicritère pour identifier les zones les plus prometteuses pour l'exploration minière. Les failles jouent un rôle L'analyse multicritère ANAFORE a révélé que les failles jouent un rôle prépondérant dans la productivité des forages d'eau souterraine en Bretagne. Voici les points clés concernant l'importance des failles : Orientations dominantes : les failles avec des orientations N150 ± 20, NS ± 20 et N045 ± 20 sont particulièrement importantes. Typologies favorables : La présence de failles ou fractures est un élément caractéristique dans la majorité des typologies favorables identifiées par ANAFORE. Interaction avec l'altération : L'interaction entre les failles et l'altération des roches semble être un paramètre crucial pour la productivité des sites, indépendamment des lithologies. Rôle hydraulique : les failles peuvent agir comme des corridors de déformation, influençant le comportement hydraulique des aquifères. Identification des zones productives : la présence de failles est un critère majeur pour l'identification des 38 zones de socle potentiellement productrices proposées comme nappes à préserver pour l'eau potable (NAEP). Amélioration de la recherche : la compréhension du rôle des failles permet d'améliorer significativement la recherche de nouvelles ressources productives en eau souterraine. En conclusion, l'étude ANAFORE a démontré que les failles sont un élément crucial dans la caractérisation et l'identification des aquifères productifs en Bretagne, jouant un rôle central dans l'analyse multicritère pour la gestion et la préservation des ressources en eau souterraine. Failles dans la région Le sous-sol des environs de La Gacilly est caractérisé par plusieurs systèmes de failles qui ont façonné la géologie de la région. Failles subméridiennes : ces failles d'orientation approximativement nord-sud ont décalé les terrains primaires après la période hercynienne. Elles sont orientées nord-ouest/sud-est et nord-est/sud-ouest. Failles normales : dans la presqu'île de Rhuys, on trouve une série de failles normales orientées NE-SW, partant de Kerpont vers Sarzeau, Saint Colombier, Saint Armel, Le Hézo, La Trinité-Surzur et Lauzach. Failles décrochantes : des failles normales et fortement décrochantes, orientées nord-ouest/sud-est, décalent les failles normales mentionnées précédemment Failles est-oues t: La faille Malestroit-Angers et ses répliques, orientées sensiblement est-ouest, découpent les terrains paléozoïques et entraînent la cataclase du granité des landes de Lanvaux. Ces systèmes de failles ont joué un rôle important dans la formation du paysage actuel, notamment en influençant le tracé des rivières comme l'Aff et l'Oust. Elles ont également créé des zones de faiblesse dans les barres schisteuses et granitiques, permettant aux rivières de se frayer un chemin à travers les plissements rocheux. Quels sont les droits de l'entreprise ? En attendant la décision du ministère de l'Écologie, l'entreprise n'a aucun droit sur les terrains. Si la réponse était positive, en revanche, le ministère indique : « À l'exception des terrains attenant aux habitations ou dos de murs ou munis de clôtures équivalentes, un permis peut être demandé, des servitudes de passage ou d'occupation pour mener à bien ses travaux d'exploration. » Deux autres demandes de permis ont été formulées par Breizh Ressources. L'une, intitulée "Epona", concerne quatre communes du pays de Lorient, l'autre, "Belenos", intéresse dix-huit villes de Loire-Atlantique et du Maine-et-Loire . Dégâts des forages Les nappes souterraines peuvent être affectées par plusieurs inconvénients majeurs : Pollution : les activités humaines, notamment l'agriculture intensive et l'industrie, peuvent introduire des polluants dans les nappes phréatiques, dépassant leur capacité naturelle de filtration. Cette pollution peut rendre l'eau impropre à la consommation et nécessiter des traitements coûteux. . Surexploitation : le pompage excessif des eaux souterraines peut entraîner : L'abaissement du niveau des nappes, formant des cônes de dépression La réduction de la disponibilité en eau pour les écosystèmes dépendants Le tassement des aquifères et la réduction de leur capacité de stockage Salinisation : dans les zones côtières, la surexploitation peut provoquer une intrusion d'eau de mer, rendant l'eau saumâtre et impropre à de nombreux usages. . Affaissement des sols : L'extraction intensive d'eau souterraine peut causer un affaissement de la surface terrestre, entraînant des dommages aux infrastructures. Impacts sur les écosystèmes : la dégradation de la qualité des eaux souterraines peut affecter négativement les écosystèmes aquatiques connectés, comme les cours d'eau et les zones humides. Risques d'inondation : Dans certains cas, une remontée de nappe peut provoquer des inondations par saturation du sol, endommageant les sous-sols et les infrastructures enterrées. Contamination par des agents pathogènes : les nappes peuvent être contaminées par des micro-organismes dangereux pour la santé, notamment à cause d'un assainissement inadéquat. Ces inconvénients soulignent l'importance d'une gestion durable des ressources en eau souterraine pour préserver leur qualité et leur quantité à long terme Contexte général : La demande de permis exclusif de recherche minière Taranis, émanant de la société Breizh Ressources, suscite des inquiétudes et des débats parmi les élus locaux et les associations environnementales. Cette demande vise la prospection de divers métaux et minéraux dans plusieurs communes du Morbihan, d'Ille-et-Vilaine et de Loire-Atlantique. Cette présentation expose les différentes réactions et enjeux autour de cette demande, en mettant en lumière les positions des élus, des associations et des habitants concernés. I. Présentation de la demande de permis Taranis Objet de la demande : Liste des métaux et minéraux visés : La demande de permis Taranis vise la prospection de divers métaux et minéraux, dont l'antimoine, l'argent, le bismuth, le cobalt, le cuivre, l'étain, le germanium, l'indium, le lithium, le molybdène, le niobium, l'or, le tantale, le titane, le tungstène, le platine, les métaux de la mine du platine, le plomb, le rhénium, le zinc, le zirconium, les éléments de terres rares et les substances connexes. Territoires concernés : La demande de permis couvre un territoire de 359,50 km², réparti sur vingt communes du Morbihan, d'Ille-et-Vilaine et de Loire-Atlantique. Procédure administrative : Enquête publique : Une enquête publique a été menée du 24 juin au 22 juillet 2024, permettant aux habitants et aux communes de s'exprimer sur la demande de permis. Consultation des communes et des habitants : Les communes concernées ont été invitées à se positionner sur la demande de permis, et les habitants ont pu participer à l'enquête publique. II. Réactions des élus locaux Jean-Yves Colleaux, maire de Langon : Inquiétudes et demande de réunion publique : Jean-Yves Colleaux s'alarme de la demande de permis Taranis, qu'il qualifie de « sujet inquiétant ». Il attend d'en savoir davantage et de rencontrer les porteurs de projet pour éviter de « philosopher ». Yohann Morizot, maire de La Chapelle-de-Brain : Opposition à l'ouverture d'une carrière dans le bourg : Yohann Morizot s'oppose fermement à l'ouverture d'une carrière au milieu du bourg et espère que les particuliers auront le droit de décider ce qui peut ou non se faire sur leur terrain. Il estime toutefois qu'il faut trouver les matériaux nécessaires à notre mode de vie, tout en doutant des enjeux industriels dans son secteur. Daniel Barre, maire de Bains-sur-Oust: Rencontre avec le géologue de Breizh Ressources : Daniel Barre a rencontré Jan-Pol Pallier, géologue de Breizh Ressources, et estime que la démarche s'inscrit dans la volonté de l'État de sortir de la dépendance au pétrole. Il appelle à dédramatiser la situation, soulignant que la phase d'exploration a un impact limité et peut durer entre 10 et 15 ans. Philippe Noget, maire délégué de La Gacilly : Vote du conseil municipal contre la demande de permis : Le conseil municipal de La Gacilly s'est prononcé contre la demande de permis Taranis, avec 3 voix pour, 8 contre et 12 abstentions. Philippe Noget estime que la démarche vise à retrouver une autonomie industrielle, mais s'inquiète des impacts environnementaux d'une éventuelle exploitation minière. III. Position des associations environnementales Eau et Rivières de Bretagne : Opposition aux demandes de permis : L'association Eau et Rivières de Bretagne s'oppose aux demandes de permis de recherche minière, dénonçant les impacts environnementaux et la consultation publique jugée médiocre. Dominique Williams, membre de l'association, estime que la finalité de ces recherches est l'exploitation minière, avec des conséquences néfastes pour l'eau, l'air et la biodiversité. Critiques sur l'impact environnemental et la consultation publique : L'association conteste l'analyse d'impact environnemental présentée par Breizh Ressources, soulignant que les risques de pollution sont réels. Elle dénonce également la discrétion de la consultation publique, menée en période estivale et électorale. Actions de sensibilisation et d'information : Eau et Rivières de Bretagne met en ligne des documents sur le projet Taranis et propose un formulaire de refus pour les propriétaires ne souhaitant pas de recherches sur leur terrain. L'association prévoit des actions de sensibilisation et d'information auprès des habitants et des élus. Pétition STOP TARANIS : Collecte de signatures contre l'exploration minière : Une pétition intitulée « STOP TARANIS – Non à l'exploration minière des sous-sols du pays de Redon » a déjà récolté 237 signatures. Elle vise à s'opposer à la demande de permis Taranis et à sensibiliser les habitants aux enjeux environnementaux. IV. Enjeux et perspectives Enjeux économiques et industriels :
Identifier des ressources potentiellement exploitables pour réduire la dépendance de la France en matière de métaux stratégiques, notamment pour des secteurs comme l'éolien, le solaire, le numérique et la voiture électrique.
Établir une base de connaissances sur les ressources minérales présentes dans le sol, même si elles ne sont pas immédiatement exploitées. Ces informations pourraient être utiles aux générations futures.
Rechercher de l'or, qui semble être une priorité pour la société, notamment en raison de l'augmentation significative du cours de l'or ces dernières années.
Il est important de noter que Breizh Ressources souligne que ces recherches sont principalement exploratoires et que seules 1 % à 5 % des projets d'exploration aboutissent généralement à l'ouverture d'une mine. La société insiste sur son engagement à mener ces recherches dans le respect des procédures réglementaires, de l'environnement et de la population locale.
Breizh Ressources recherche une large gamme de minerais en plus de l'or dans ses projets d'exploration en Bretagne et dans les Pays de la Loire. Les principaux minerais ciblés sont :
La société a étendu ses investigations à une quarantaine de minerais au total.
Parmi les autres substances recherchées, on peut citer :
Cette large gamme de minerais est recherchée pour plusieurs raisons : Maximiser les chances de découverte, car différents minerais sont souvent associés dans les gisements. Répondre aux besoins de l'industrie, notamment pour la transition énergétique et les technologies innovantes. Contribuer à réduire la dépendance de la France en matière de métaux stratégiques pour des secteurs comme l'éolien, le solaire, le numérique et la voiture électrique.
Cette large gamme de minerais est recherchée pour plusieurs raisons :
Le total des opérations d'exploration pour les trois permis exclusifs de recherche (PER) déposés par Breizh Ressources s'élève à 1,95 million d'euros pour les deux premières phases de recherches.
Breizh Ressources sélectionne les zones à explorer en se basant sur plusieurs critères :
Il est important de noter que le processus de sélection exact reste relativement opaque, la société ayant déposé ses permis de recherche dans une grande discrétion Bien que les méthodes exactes utilisées par Breizh Ressources ne soient pas explicitement détaillées, nous pouvons déduire plusieurs approches géologiques probablement employées par la société pour sélectionner les zones à explorer . Analyse des données historiques : Breizh Ressources s'appuie vraisemblablement sur les informations d'anciennes exploitations minières et les indices minéraux précédemment identifiés dans la région Cartographie géologique : L'utilisation de cartes géologiques détaillées, notamment au 1/50 000ᵉ, permet d'identifier les formations rocheuses potentiellement favorables à la présence de minéraux d'intérêt. Analyse structurale : L'étude des failles et des structures géologiques est cruciale. Les failles orientées NS, N150 à N045 avec des rejets apparents importants sont particulièrement ciblées. Étude lithologique : la société classe probablement les différentes lithologies en fonction de leur potentiel minéral, en se basant sur les débits instantanés moyens observés dans les forages existants. Analyse des bassins versants : L'identification des bassins versants "immédiats" contenant un nombre important de forages productifs (débits supérieurs à 40 m³/h) est une méthode utilisée. Géophysique : bien que non spécifiquement mentionnée pour Breizh Ressources, l'analyse des données géophysiques disponibles est une pratique courante dans l'exploration minière. Cartographie prédictive : cette approche, développée notamment par le BRGM, combine diverses couches d'information (géologie, géochimie, géophysique) pour produire des cartes de favorabilité. Ces méthodes sont probablement combinées dans une approche multicritère pour identifier les zones les plus prometteuses pour l'exploration minière. Les failles jouent un rôle L'analyse multicritère ANAFORE a révélé que les failles jouent un rôle prépondérant dans la productivité des forages d'eau souterraine en Bretagne. Voici les points clés concernant l'importance des failles :
Il est important de noter que le processus de sélection exact reste relativement opaque, la société ayant déposé ses permis de recherche dans une grande discrétion
Bien que les méthodes exactes utilisées par Breizh Ressources ne soient pas explicitement détaillées, nous pouvons déduire plusieurs approches géologiques probablement employées par la société pour sélectionner les zones à explorer .
Analyse des données historiques : Breizh Ressources s'appuie vraisemblablement sur les informations d'anciennes exploitations minières et les indices minéraux précédemment identifiés dans la région
Cartographie géologique : L'utilisation de cartes géologiques détaillées, notamment au 1/50 000ᵉ, permet d'identifier les formations rocheuses potentiellement favorables à la présence de minéraux d'intérêt.
Analyse structurale : L'étude des failles et des structures géologiques est cruciale. Les failles orientées NS, N150 à N045 avec des rejets apparents importants sont particulièrement ciblées.
Étude lithologique : la société classe probablement les différentes lithologies en fonction de leur potentiel minéral, en se basant sur les débits instantanés moyens observés dans les forages existants.
Analyse des bassins versants : L'identification des bassins versants "immédiats" contenant un nombre important de forages productifs (débits supérieurs à 40 m³/h) est une méthode utilisée.
Géophysique : bien que non spécifiquement mentionnée pour Breizh Ressources, l'analyse des données géophysiques disponibles est une pratique courante dans l'exploration minière.
Cartographie prédictive : cette approche, développée notamment par le BRGM, combine diverses couches d'information (géologie, géochimie, géophysique) pour produire des cartes de favorabilité.
Ces méthodes sont probablement combinées dans une approche multicritère pour identifier les zones les plus prometteuses pour l'exploration minière.
L'analyse multicritère ANAFORE a révélé que les failles jouent un rôle prépondérant dans la productivité des forages d'eau souterraine en Bretagne.
Voici les points clés concernant l'importance des failles :
Le sous-sol des environs de La Gacilly est caractérisé par plusieurs systèmes de failles qui ont façonné la géologie de la région.
Failles subméridiennes : ces failles d'orientation approximativement nord-sud ont décalé les terrains primaires après la période hercynienne. Elles sont orientées nord-ouest/sud-est et nord-est/sud-ouest. Failles normales : dans la presqu'île de Rhuys, on trouve une série de failles normales orientées NE-SW, partant de Kerpont vers Sarzeau, Saint Colombier, Saint Armel, Le Hézo, La Trinité-Surzur et Lauzach.
Failles décrochantes : des failles normales et fortement décrochantes, orientées nord-ouest/sud-est, décalent les failles normales mentionnées précédemment
Failles est-oues t: La faille Malestroit-Angers et ses répliques, orientées sensiblement est-ouest, découpent les terrains paléozoïques et entraînent la cataclase du granité des landes de Lanvaux. Ces systèmes de failles ont joué un rôle important dans la formation du paysage actuel, notamment en influençant le tracé des rivières comme l'Aff et l'Oust.
Elles ont également créé des zones de faiblesse dans les barres schisteuses et granitiques, permettant aux rivières de se frayer un chemin à travers les plissements rocheux.
En attendant la décision du ministère de l'Écologie, l'entreprise n'a aucun droit sur les terrains. Si la réponse était positive, en revanche, le ministère indique : « À l'exception des terrains attenant aux habitations ou dos de murs ou munis de clôtures équivalentes, un permis peut être demandé, des servitudes de passage ou d'occupation pour mener à bien ses travaux d'exploration. »
Deux autres demandes de permis ont été formulées par Breizh Ressources. L'une, intitulée "Epona", concerne quatre communes du pays de Lorient, l'autre, "Belenos", intéresse dix-huit villes de Loire-Atlantique et du Maine-et-Loire .
Les nappes souterraines peuvent être affectées par plusieurs inconvénients majeurs :
Ces inconvénients soulignent l'importance d'une gestion durable des ressources en eau souterraine pour préserver leur qualité et leur quantité à long terme
La demande de permis exclusif de recherche minière Taranis, émanant de la société Breizh Ressources, suscite des inquiétudes et des débats parmi les élus locaux et les associations environnementales. Cette demande vise la prospection de divers métaux et minéraux dans plusieurs communes du Morbihan, d'Ille-et-Vilaine et de Loire-Atlantique.
Cette présentation expose les différentes réactions et enjeux autour de cette demande, en mettant en lumière les positions des élus, des associations et des habitants concernés.
Objet de la demande : Liste des métaux et minéraux visés : La demande de permis Taranis vise la prospection de divers métaux et minéraux, dont l'antimoine, l'argent, le bismuth, le cobalt, le cuivre, l'étain, le germanium, l'indium, le lithium, le molybdène, le niobium, l'or, le tantale, le titane, le tungstène, le platine, les métaux de la mine du platine, le plomb, le rhénium, le zinc, le zirconium, les éléments de terres rares et les substances connexes.
La demande de permis couvre un territoire de 359,50 km², réparti sur vingt communes du Morbihan, d'Ille-et-Vilaine et de Loire-Atlantique.
Enquête publique : Une enquête publique a été menée du 24 juin au 22 juillet 2024, permettant aux habitants et aux communes de s'exprimer sur la demande de permis.
Consultation des communes et des habitants : Les communes concernées ont été invitées à se positionner sur la demande de permis, et les habitants ont pu participer à l'enquête publique.
Jean-Yves Colleaux, maire de Langon :
Inquiétudes et demande de réunion publique : Jean-Yves Colleaux s'alarme de la demande de permis Taranis, qu'il qualifie de « sujet inquiétant ». Il attend d'en savoir davantage et de rencontrer les porteurs de projet pour éviter de « philosopher ».
Yohann Morizot, maire de La Chapelle-de-Brain :
Opposition à l'ouverture d'une carrière dans le bourg : Yohann Morizot s'oppose fermement à l'ouverture d'une carrière au milieu du bourg et espère que les particuliers auront le droit de décider ce qui peut ou non se faire sur leur terrain. Il estime toutefois qu'il faut trouver les matériaux nécessaires à notre mode de vie, tout en doutant des enjeux industriels dans son secteur.
Daniel Barre, maire de Bains-sur-Oust:
Rencontre avec le géologue de Breizh Ressources : Daniel Barre a rencontré Jan-Pol Pallier, géologue de Breizh Ressources, et estime que la démarche s'inscrit dans la volonté de l'État de sortir de la dépendance au pétrole. Il appelle à dédramatiser la situation, soulignant que la phase d'exploration a un impact limité et peut durer entre 10 et 15 ans.
Philippe Noget, maire délégué de La Gacilly :
Vote du conseil municipal contre la demande de permis : Le conseil municipal de La Gacilly s'est prononcé contre la demande de permis Taranis, avec 3 voix pour, 8 contre et 12 abstentions. Philippe Noget estime que la démarche vise à retrouver une autonomie industrielle, mais s'inquiète des impacts environnementaux d'une éventuelle exploitation minière.
Eau et Rivières de Bretagne :
Opposition aux demandes de permis : L'association Eau et Rivières de Bretagne s'oppose aux demandes de permis de recherche minière, dénonçant les impacts environnementaux et la consultation publique jugée médiocre. Dominique Williams, membre de l'association, estime que la finalité de ces recherches est l'exploitation minière, avec des conséquences néfastes pour l'eau, l'air et la biodiversité.
Critiques sur l'impact environnemental et la consultation publique : L'association conteste l'analyse d'impact environnemental présentée par Breizh Ressources, soulignant que les risques de pollution sont réels. Elle dénonce également la discrétion de la consultation publique, menée en période estivale et électorale.
Actions de sensibilisation et d'information : Eau et Rivières de Bretagne met en ligne des documents sur le projet Taranis et propose un formulaire de refus pour les propriétaires ne souhaitant pas de recherches sur leur terrain. L'association prévoit des actions de sensibilisation et d'information auprès des habitants et des élus.
Pétition STOP TARANIS :
Collecte de signatures contre l'exploration minière : Une pétition intitulée « STOP TARANIS – Non à l'exploration minière des sous-sols du pays de Redon » a déjà récolté 237 signatures. Elle vise à s'opposer à la demande de permis Taranis et à sensibiliser les habitants aux enjeux environnementaux.
Ce plan permet de structurer le texte de manière logique et de mettre en lumière les différents aspects de la demande de permis Taranis, ainsi que les réactions et enjeux associés. Source : Ouest France : Laetitia JACQ-GALDEANO Léonard CHEVREL Gwenaël MERRET
Ce plan permet de structurer le texte de manière logique et de mettre en lumière les différents aspects de la demande de permis Taranis, ainsi que les réactions et enjeux associés. Source : Ouest France :
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