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Vie Administrative - Histoire de de Glénac

 
Vie administrative et politique de Glénac entre 1800 et 1938.

Montre comment la commune a su s’adapter aux évolutions fiscales, faire face aux défis de la gestion des infrastructures et des risques naturels, tout en maintenant une vie démocratique active. Ces archives constituent un témoignage précieux pour comprendre l’histoire locale et les dynamiques rurales de l’entre-deux-guerres.

 

Historique de Certains Faits Mémorables

 

1811-Vote pour le rétablissement du monument du Combat des Trente

  • M. Duchesne du Tay, maire de Glénac, (1)vote pour le rétablissement du monument du Combat des Trente. Le [1] Conseil général (session de 1811, séance du 19 août), applaudissant à la proposition faite par le Conseil d'arrondissement de Ploërmel, pria le ministre de l'Intérieur d'autoriser l'application de 2400 f. Le Conseil votait, pour le rétablissement du monument, concurremment avec les autres moyens indiqués par le Conseil d'arrondissement de Ploërmel. Les événements de 1812 et de 1813 éloignèrent encore l'exécution de ce projet.
  • Le Conseil général a exprimé le même vœu aux sessions de 1814, de 1816, de 1817, de 1818 et de 1819.

1825- Mariage de Caroline Surcouf

Caroline SURCOUF(2) fille de Robert Surcouf avec Marie-Catherine Blaize ,épouse vers 1825 le comte Louis-Casimir FOUCHER DE CAREIL.

  • Informations sur Robert Surcouf

  • 12 décembre 1773 – Baptême de Robert Charles Surcouf à Saint-Malo.
  • 1786 – Embarquement de Robert Surcouf à l'âge de douze ans.
  • 1792 – Robert Surcouf devient lieutenant de vaisseau de la marine marchande et est nommé enseigne de vaisseau dans la marine royale le 10 octobre 1792.
  • 1796 – Robert Surcouf devient capitaine dans la marine marchande et arme des bâtiments pour la course (1796-1809).
  • 1801 – Robert Surcouf achète un hôtel à Saint-Malo.
  • 28 mai 1801 – Mariage de Robert Surcouf avec Marie-Catherine Blaize de Maisonneuve à Saint-Malo.
  • 1809 – Napoléon Ier nomme Robert Surcouf chevalier de la Légion d’honneur et baron.
  • 8 juillet 1827 – Décès de Robert Surcouf à Saint-Servan.
  • 1903 – Érection d'une statue de Robert Surcouf à Saint-Malo.

Médailles pour acte de dévouement

  • 1862 - Sur le.[5]compte rendu à l'Empereur, par le ministre de l'intérieur des actes de dévouement qui lui ont été signalés pendant le 2° trimestre de 1862 et aux termes d’un rapport approuvé par sa Majesté le 21 mai dernier, des médailles d'honneur en argent de 2° classe ont été décernées aux personnes du Morbihan ci-après désignées : Quiban (Mathurin) passager au Port Corbin, Busson (Jean-Marie) forgeron à Glénac ; Cheval (Mathurin) cultivateur à Glénac et Rialland (Thomas), couvreur à Glénac. A Glénac, le 22 mars 1862, ces personnes se sont dévouées pour secourir quatre personnes exposées à périr dans les marais au lieu [6] dit « La Maclais »;
  • 1860) -Le sieur Quiban s’était déjà distingué en arrêtant un cheval emporté.
  • Sur [10] le compte rendu à l'Empereur, par le ministre de l’Intérieur, des actes de dévouement qui lui ont été signalés pendant le mois de septembre 1869, et aux termes d'un rapport approuvé par Sa Majesté, des médailles d'argent de 2e classe ont été décernées à M Orève (Mathurin), Rialland Thomas, couvreurs à Glénac. Le 25 août 1869, ils se sont tenus aux endroits les plus exposés pour combattre les progrès d'un incendie ; le sieur Rialland, déjà titulaire d'une médaille en argent de 2e classe en a obtenu une de 1ere classe.

Nomination Chevalier de la Légion d’honneur

  • 1864 – Sa Majesté a, par décret du 15 Mars, (7) nommé Chevalier de la Légion d’honneur . M.de Foucher maire de Glénac (Morbihan), 40 ans de services publics, employé des postes sous l’Empire, fait prisonnier de guerre à Dresde en 1813 et détenu en Russie pendant deux ans, membre du conseil général du Morbihan, âgé de 74 ans. 1866-Médailles d'honneur Sur [10]le compte rendu à l'Empereur, par le ministre de l’Intérieur, des actes de dévouement qui lui ont été signalés pendant le mois de septembre 1869, et aux termes d'un rapport approuvé par Sa Majesté, des médailles d'argent de 2e classe ont été décernées à M Orève (Mathurin), Rialland Thomas, couvreurs à Glénac. Le 25 août 1869, ils se sont tenus aux endroits les plus exposés pour combattre les progrès d'un incendie ; le sieur Rialland, déjà titulaire d'une médaille en argent de 2e classe en a obtenu une de 1ere classe.

 

Vie politique et judiciaire locale

 

1846-Jury d’indemnité

  • La [3] commission chargée de préparer le travail pour la composition de la liste du jury d'indemnité remet ce travail au conseil général, qui arrête ainsi qu'il suit cette liste, laquelle sera à l'avenir insérée au procès-verbal imprimé de ses séances. De Foucher, Auguste, propriétaire, Glénac.

Jury d’Expropriation

  • 1856 – M. Auguste de Foucher fait partie du jury d’expropriation.
  • 1859 – M. Auguste de Foucher, propriétaire à Glénac, est membre du jury d’expropriation.
  • 1872 – M. Maxime de Pioger est membre du jury d'expropriation.
  • 1873 – M. Maxime de Pioger est membre du jury d'expropriation.
  • 1887 – M. Piljean, propriétaire à Glénac, est membre du jury d’expropriation.
  • 1888 – Joseph Piljean, propriétaire à Glénac, est membre du jury d’expropriation.
  • 1889 – M. de Tonquédec à Glénac est membre du jury d'expropriation pour le canton de La Gacilly(29).
  • 1890 – M. De Tonquèdec, habitant à Glénac, est membre du jury d’expropriation.
  • 1892 – M. De Tonquédec, habitant à Glénac, est membre du jury d’expropriation pour le canton de La Gacilly (32).
  • 1894 – M. De Tonquédec, habitant à Glénac, est membre du jury d’expropriation pour le canton de La Gacilly.
  • 1895 – M. De Tonquédec, habitant à Glénac, est membre du jury d’expropriation pour le canton de La Gacilly (33).
  • 1896 – M. De Tonquédec, habitant à Glénac, est membre du jury d’expropriation.
  • 1897 – M. De Tonquédec, habitant à Glénac, est membre du jury d’expropriation.
  • 1901 – M. de Tonquédec, propriétaire à Glénac, est membre du jury d'expropriation
  • 1902 – M. de Tonquedec, propriétaire à Glénac, est membre du jury d’expropriation pour le canton de La Gacilly(41).
  • 1903 – M. de Foucher, propriétaire à Glénac, est membre du jury d’expropriation (42).
  • 1906 – M. Paul de Tonquedec, propriétaire à Glénac, est membre du jury d’expropriation (46).

Jurés d’assises

  • 1856 - M. de Gouyon, propriétaire à Glénac, est désigné comme juré.
  • 1866 –4 juin M. de Gouyon,(9) propriétaire à Glénac, est désigné comme juré.
  • 1870 – Ferdinand de Tonquédec, propriétaire à Glénac, est juré d'assises (11).
  • 1871 – M. Pilgent et M. de Pioger sont jurés d'assises.
  • 1873 – M. de Pioger, propriétaire à Glénac, est juré d'assises.
  • 1874 – M. de Foucher, maire de Glénac, est juré d'assises (13) .
  • 1874 – M. de Gouyon est désigné comme juré pour le 3e trimestre (14).
  • 1878 – M. de Tonquédeuc, propriétaire à Glénac, est désigné comme juré (17).
  • 1882 – M. Jean-Marie Piljean, maire de Glénac, est appelé à siéger aux assises (20).
  • 1889 – Ferdinand de Tonquedec, propriétaire à Glénac, est juré d'assises(30).
  • 1883 - M. Jean-Marie Piljean, maire de Glénac, est appelé à siéger aux assises (25)
  • 1890 – 2 juin M. Gauthier, maire de Glénac, est juré d'assises (31).
  • 1893 – Quatrième trimestre M. Ferdinand de Tonquédec, propriétaire à Glénac, est juré.
  • 1905 – M. Gauthier, maire de Glénac, est juré d'assises (45).
  • 1906 – M. Jean Boudard, propriétaire à Glénac, est juré d’assises.
  • 1907 – M. de Foucher, maire de Glénac, est juré d'assises.
  • 1908 – Septembre M. Gautier, propriétaire à Glénac, est juré d'assises (47).
  • 1916 – M. Boudard, cultivateur à Glénac, est juré d'assises.
  • 1924 – Mathurin Boudard, cultivateur à Glénac, est juré d'assise (55) .
  • 1935 – M. Auguste Debray de Glénac est juré d'assises (62).
  • 1936 – M. Joseph Gautier, cultivateur à Glénac, est juré d'Assises (63).
  • 1938 – M. Robin de Glénac est juré d'Assises (65).

 

    • Indemnités des jurés
      • Le Journal [48] officiel a promulgué dimanche la loi du 17 juillet 1908 spéciale portant attribution d’une indemnité spéciale aux membres du jury criminel (5 Fr pour les cours d’assises siégeant dans les villes de moins de 40 000 habitants). Ce chiffre est inférieur à celui qui était adopté pour les jurés qui, assujettis à un déplacement de plus de deux kilomètres, ont droit à une indemnité, qui a été fixée en effet par décret du 12 avril à 6 francs pour les cours d’assises dans les villes de moins de 30000 habitants.

Élections cantonales

  • 1876 – Résultats(15) des élections cantonales pour Glénac.
  • 1878 -On nous écrit de ce canton: A Glénac, [18]Quelneuc, la Chapelle-Gaceline et Carentoir, les listes conservatrices ont eu un très grand succès. Il n'en a pas été de même aux Fougerêts la liste républicaine, appuyée par le conseil général, M. Evain, qui est venu, quoique non électeur de la commune, l'appuyer en personne pendant toute la journée du 9, l’a emporté mais pas sans peine. Le résultat a été salué par les cris de « Vive la République ! À bas les prêtres ! » Vous voyez que nos radicaux vont bien. Aussi, dès le lendemain, deux des nouveaux élus sont-ils venus donner leur démission. On annonce que d'autres les imiteront. C'est un genre de succès qui a son prix : il prouve que plusieurs de ceux qui se sont laissés nommer, ne savaient pas où on les menait. »
  • 1910 – Élection pour le canton de La Gacilly.
  • 1914 – Élection pour le canton de La Gacilly.
  • 1928 – M. de Gouyon est réélu au conseil général pour le canton de La Gacilly.
  • 1934 – M. de Gouyon est élu au conseil général pour le canton de La Gacilly, obtenant 169 voix à Glénac (61).
  • 1937 – M. de la Bourdonnaye est réélu au conseil général pour le canton de La Gacilly. (64)

Délégués sénatoriaux

  • 1878 – M. de Tonquédec (adjoint) et M. Piljean (maire et suppléant) sont les délégués sénatoriaux de Glénac.
  • 1887 – F. Gauthier, F. de Tonquédec et S. Rollo sont les délégués sénatoriaux de Glénac.
  • 1894 – M. F. Gautier (maire) et M. A. Debray (adjoint) sont les délégués sénatoriaux de Glénac.
  • 1901 – M. Gauthier Françoise-Marie et M. Foucher de Careil (suppléant M. Boudard Jean) sont les délégués sénatoriaux de Glénac (40).
  • 1901 – M. Gauthier et M. de Foucher (suppléant M. Boudard) sont les délégués sénatoriaux de Glénac(36).
  • 1905 – De Foucher et de Tonquédec (Boudard) sont les délégués sénatoriaux de Glénac (44).
  • 1908 – Gautier et de Foucher (Boudard) sont les délégués sénatoriaux de Glénac.
  • 1913 – M. Gautier, M. de Foucher et M. Boudard sont les délégués sénatoriaux de Glénac.
  • 1932 – M. de Foucher (maire) et M. Auguste Debray sont les délégués sénatoriaux de Glénac(60).

 

Élection du maire et de l’adjoint

  • 1865 Par [8]arrêté préfectoral du 14 octobre, M. de Pioger a été nommé adjoint au maire de Glénac.
  • 1876 – M. Piljean est élu maire et M. de Pioger adjoint de Glénac.
  • 1881 – M. Piljean est élu maire et M. de Tonquédec adjoint de Glénac.
  • 1882-Le maire de Glénac M.Piljean est suspendu de ses fonctions Par [19]arrêté en Date du 9 juin, M. Piljean, maire de Glénac, canton de la Gacilly, arrondissement de Vannes, est suspendu de ses fonctions pour avoir laissé voter par le conseil municipal un vœu tendant à l'abrogation de la loi sur l'enseignement obligatoire . .Les maires dont nous avons annoncé récemment la suspension viennent d'être révoqués par décret du président de la République.
  • 1883-Arrêté suspendant de ses fonctions Mr de Tonquédec M. Marc Dufraisse, préfet du Morbihan, a pris, à la date du 12 mars, un arrêté suspendant de leurs fonctions MM. Rado du Matz, maire de Béganne, et de Tonquédec, adjoint au maire de Glénac, qui avaient assisté à des réunions légitimistes. M. le Préfet du Morbihan, qui aime annuler le mandat confié aux maires et aux adjoints par leurs collègues du conseil municipal élus comme eux par le suffrage universel, ferait sagement de se souvenir des prescriptions de la loi défendant aux conseils municipaux d'envoyer des adresses, sous peine de suspension immédiate. Le fait s'est produit dans le Morbihan et nous n'avons pas entendu dire que M. Marc Dufraisse ait exécuté la loi. Il est vrai qu'il s'agit d'un conseil municipal républicain et on nous fera peut-être remarquer que la loi existe pour tout le monde, sauf pour les amis du Gouvernement.
  • 1884 – M. Boudard et M. Rollo sont élus respectivement maire et adjoint de Glénac le 18 mai.
  • 1888 – M. Gauthier est élu maire et M. Rollo adjoint de Glénac.
  • 1865-Mr de Pioger adjoint au maire Par ]arrêté préfectoral du 14 octobre,M. de Pioger a été nommé adjoint au maire de Glénac.
  • 1901 – M. François Gauthier est élu maire et M. Louis Méaude adjoint de Glénac (37).
  • 1904-M. Gauthier Maire est révoqué de ses fonctions par arrêté ministériel en date de vendredi dernier, pour avoir refusé de procéder à l'installation officielle des institutrices laïques (43).
  • 1910 – M. Gauthier est élu maire de Glénac (51).
  • 1929 – M. Robert de Foucher est élu maire et M. Mathurin Boudard adjoint de Glénac(58).

Élections législatives

  • 1885 – 4 octobre -Résultats des élections législatives concernant Glénac.
  • mettre tableau
  • 1886 – 14 mars -Élections législatives concernant le canton de La Gacilly(26).
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  • 1886 – Démission de M. Evain du conseil général pour le canton de La Gacilly.
  • 1887 –. Résultats des élections
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  • 1889 – M. LOROIS est élu à Glénac.
  • 1898 – Élections législatives dans le canton de La Gacilly, incluant Glénac (35)
  • mettre tableau.
  • 1902 – Élections législatives mentionnant le canton de La Gacilly. Démission de M. Evain( à suivre)
  • Démission de M. Evain
      • Lorsque je me suis présenté, (24) il y a quinze ans, au conseil général pour le canton de La Gacilly, je vous ai promis de vous consacrer tout mon temps, tous mes moyens, tout mon zèle, pour obtenir satisfaction à vos intérêts publics et privés.
      • Mon mandat étant expiré, je vous dois compte de mes actes et vous avez à juger si mes engagements ont été fidèlement tenus. Pour en juger, mes chers amis, il vous suffira de jeter les yeux. autour de vous, de vous rappeler dans quel état j’ai trouvé le canton quand je l'ai reçu des mains de M. Behr, et de voir avec quelles améliorations je vous le rends aujourd'hui.
      • En quinze ans, j'ai obtenu 207 kilomètres de routes et de chemins, 19 ponts, plus de 200 aqueducs, le canal de l'Aff très amélioré, les quais de La Gacilly édifiés ; le projet de canalisation avec écluse et chemin de halage approuvé par le ministre est prêt à entrer dans la période d’exécution. Voilà pour les voies de communication. Je ne parle pas de chemin de fer ; la question mal engagée n’a pu être résolue. Mais si elle eût été, la ligne par Glénac, Cournon, La Gacilly, La Chapelle-Gaceline et Carentoir était inscrite parmi les premières du réseau.
      • Faut-il vous rappeler aussi 7 maisons d’école construites, 3 presbytères réparés ainsi que 4 églises, 4 autres églises bâties à neuf, des cimetières transférés, des mairies restaurées, etc. ?
      • Si tous ces travaux ont pu être menés à bonne fin, ce n'est que grâce aux subventions que j'ai pu obtenir du département et de l’état et dont le total dépasse un million de francs, 1 124 300 f dépensés dans le canton.
      • Que si nous passons maintenant à vos intérêts privés, vous savez mieux que moi le nombre de places obtenues, de soldats renvoyés en congé ou dispensés des vingt-huit jours, de conscrits exemptés, de soutiens de familles. 73 en 14 ans maintenus dans leurs foyers. Sans compter ceux dont j'ai pu servir les intérêts pécuniaires ou matériels. C'est ainsi que plus de treize cents d'entre vous ont éprouvé mon empressement à vous être utile.
      • C’est que tous mes efforts n’ont jamais tendu qu’à vous servir, mes chers amis, demandant toujours pour vous, jamais pour moi-même. Je ne me suis pas fait décorer comme mes deux prédécesseurs ; mais j'ai obtenu pour vous des avantages tels que nul canton sous ce rapport ne pourrait vous être comparé.
      • Tous ces résultats, mes amis, ne vous prouvent pas seulement l'activité de mes démarches, ils vous montrent aussi quel bienveillant accueil j'ai rencontré près du Conseil général et de l'administration.
      • Cette bienveillance, mes collègues ne l'ont pas prouvée seulement en favorisant mon canton, mais en m’appelant 14 fois de suite à la commission départementale ; quant à l'administration, fidèle aux engagements que j'avais pris envers vous de m'attacher surtout au côté administratif de mon mandat, je lui ai prêté, dans toutes les questions d’affaires, mon concours le plus loyal et je puis ajouter le plus utile. Mais je ne vous ai pas promis d’approuver ce qui me paraît blâmable.
      • Et quand j'ai vu menacer l'agriculture par la faveur excessive accordée aux produits étrangers ; la famille par le projet sur l'enseignement primaire, qui enlèverait aux pères de familles et aux conseils municipaux élus par eux le droit d’option qui était leur sauvegarde ; la religion par la suppression des vicaires et les projets de la commission du budget. Je n'ai pas hésité à me joindre à mes collègues pour protester contre ces mesures et faire connaître au pouvoir avec quelle douloureuse émotion elles seraient accueillies par vous.
      • Telle a été ma ligne de conduite, mes amis ; tels sont les titres avec lesquels je comptais me représenter devant vous, sachant que personne n’en pouvait offrir de plus recommandables.
      • Aussi mes adversaires n’ont-ils pas essayé de les contester ; mais, en quittant le terrain des affaires, ils ont porté la lutte sur la politique pure, et je ne les suivrai pas.
      • Pour y satisfaire tout le monde, il faudrait se dire bonapartiste au Temple, légitimiste à Quelneuc, orléaniste à Glénac, républicain à La Gacilly. Je suis incapable de tant de souplesse, malgré les exemples que j'ai sous les yeux.
      • Aussi qu'arrive-t-il ? Trop libéral pour les uns, trop conservateur au gré des autres, blancs et rouges par une coalition que je ne veux pas qualifier se sont entendus pour me mettre en ballotage au premier tour de scrutin.
      • Et bien mes amis, quand on a des états tels que les miens, on ne se laisse pas mettre en ballottage dont on sort toujours amoindri : on se retire, et c’est ce que je fais.
      • D’ailleurs, je suis convaincu que le canton a tout à perdre en introduisant tant de politique dans une question d’affaires et je veux en laisser toute la responsabilité à ceux qui s’y sont lancés dans cette voie.
      • Voilà pourquoi, chers amis, je ne me représente pas à vos suffrages.
      • Merci, mille fois merci pour les témoignages d’affection que plus de la moitié d’entre vous m’ont prodigué jusqu’à cette heure, et croyez, en retour, à mon sincère dévouement.

Modernisation de la fiscalité rurale

 

1873-Tableau[12] des emprunts du département à la place des communes

Tableau des emprunts -

 

1876- Vente[16] par licitation de parcelles de terre au village des Veaux à Glénac

 

1884-Evaluation nouvelle du revenu des propriétés non bâties(21)

Revenu des propriétés non bâties

1884 – Adjudication de la pêche et de la chasse[21]

 

1887 – Réclamation contre le contingent de contribution foncière

  • La [28] nouvelle base adoptée pour 1887 par le Conseil général et par les Conseils d'arrondissement pour la répartition du contingent de la contribution foncière (propriétés non bâties) a donné lieu, comme on devait s'y attendre, à de nombreuses réclamations. Sur 119 communes dont le contingent a été augmenté, 47 ont déjà réclamé et d'autres réclameront encore, car on a organisé une véritable campagne contre l'œuvre du Conseil général dans sa session d'août 1886.
  • Les communes dont les réclamations sont parvenues au directeur et ont pu être renvoyées pour être soumises aux conseils d'arrondissement sont indiquées ci-après, par arrondissement et dans l'ordre alphabétique des cantons :
  • Arrondissement de Vannes : Baden, Peillac, Saint-Vincent, Trédion, La Gacilly, Cournon, Les Fougerêts, Glénac, Saint-Martin, Colpo, Férel et Saint-Congard

1917 – Le conseil municipal semble adopter (53) : Taxe vicinale

Le remplacement des prestations par la taxe vicinale.

  • Cinq communes : La Gacilly, Les Fougerêts, Carnac, Quiberon, Saint-Pierre-Quiberon, ont remplacé les prestations par la taxe vicinale.
  • Ainsi que je l'ai fait connaître à M. le maire de Glénac, l'article 5 de la loi du 31 mars 1903 autorise les conseils municipaux à remplacer le produit des prestations par une taxe vicinale, mais spécifie que les centimes additionnels constituant cette taxe doivent porter sur les quatre contributions directes et non pas seulement sur l'une d'entre elles. En l'état, il ne semble pas possible de donner suite à la délibération susvisée.

1920-Taxe vicinale[54]

		Avis du Conseil Général -

 

1922-Plusieurs communes dont Glénac demandent : le vote pour la taxe vicinale

Taxe vicinale

 

1924 - Glénac autorisé à substituer la taxe vicinale

  • Aux journées de prestations L'acquit [56] en nature a été en 1924 de 644 676 Fr. 99, soit 25% seulement du montant des rôles. Cette faible proportion montre bien que les contribuables trouvent plus avantageux de payer en argent les cotes de prestations dont ils pourraient se libérer en nature. Ils y sont incités par la faiblesse des tarifs actuels des journées de prestations.

1926 – Inondations

Le conseil municipal demande que les Ponts et Chaussées prennent toutes les mesures pour éviter les inondations.
  • Le Président [57] de la chambre de commerce de Rennes a, par lettre du 24 mars 1926 que vous trouverez au dossier, saisi votre président d'une demande tendant à obtenir que la subvention de 100 110 francs que vous avez votée pour la construction d'un barrage insubmersible à Redon soit portée à 148 000 francs.
  • Cette demande est basée sur les décisions prises récemment par la chambre de commerce de Rennes, le Conseil général d'Ille-et-Vilaine, la ville de Redon et toutes les communes riveraines de la Vilaine en amont de Redon, d'élever leurs souscriptions, décisions qui ont eu pour effet de faire passer de 2 580 000 francs à 3 621 501 francs le montant des subventions accordées par les différentes collectivités intéressées à la réalisation du projet.
  • Ces subventions se répartissent actuellement comme suit :
  • M. le Président de la chambre de commerce de Rennes pense qu'en présence de ce résultat, l'État n'hésitera pas à participer, dans une notable proportion, à la dépense des travaux projetés.
  • Je dois vous rappeler qu'en votant, le 12 octobre 1923, le principe d'une subvention de 100 000 francs pour les travaux dont il s'agit, vous avez posé comme condition préalable à l'octroi de cette subvention l'étude complète du cours inférieur de la Vilaine, depuis son embouchure jusqu'à Redon, dans le but de rechercher les améliorations indispensables à l'écoulement des eaux dans les marais.
  • Vous avez depuis, à plusieurs reprises, manifesté la crainte que les travaux du barrage de Redon n'aggravent la situation actuelle.
  • M. l'ingénieur en chef des Ponts et Chaussées à Rennes m'a rendu compte que le crédit de 10 000 francs que vous avez voté au titre de participation aux frais de cette étude n'est pas susceptible d'être employé ; les autres collectivités, sollicitées de participer à ces frais, évalués à 60 000 francs, s'y sont refusées.
  • D'ailleurs, une étude des perturbations que pourrait apporter l'exécution du barrage de Redon au régime de l'estuaire de la Vilaine avait été entreprise et menée jusqu'au bout en 1869, et le service des Ponts et Chaussées avait déjà à cette date fait des propositions en vue de l'exécution du dit barrage.
  • J'ai insisté auprès de M. l'ingénieur en chef pour qu'il m'adresse les documents en sa possession concernant cette étude. Je ne manquerai pas de vous les communiquer s'ils me parviennent avant la clôture de votre session.
  • Il ne semble pas que le barrage projeté ait une répercussion fâcheuse sur l'écoulement des eaux de l'Oust, de l'Aff et de l'Arz ; c'est du moins ce qu'affirme M. l'ingénieur en chef de Rennes dans son rapport des 12-14 janvier-6 février 1926 que vous trouverez au dossier.
  • J'ai été, en effet, amené à inviter ce chef de service, ainsi que son collègue de Saint-Nazaire, à examiner cette question à la suite des vœux formulés l'an dernier par le Conseil d'arrondissement de Vannes et par le conseil municipal de Glénac demandant que les services des Ponts et Chaussées prennent toutes mesures pour assurer l'écoulement des eaux des rivières de l'Oust et de l'Aff et éviter les inondations causées par les débordements de ces rivières et de l'Arz, et fassent, avant de laisser exécuter de nouveaux travaux de barrage à Redon, une étude approfondie de la question.
  • En affirmant, comme il est dit ci-dessus, que le barrage projeté n'est pas de nature à aggraver la situation actuelle, le service de Rennes fait observer qu'il ne lui parait pas que le curage qui avait été envisagé en 1914 de la rivière d'Oust, entre-La Potinais et la Goule-d ‘Eau, doive être retenu.
  • La dépense à engager de ce fait, et à laquelle il serait bien difficile de faire face, serait de l'ordre de 1 600 000 francs. Au surplus, les travaux devraient être renouvelés à des intervalles rapprochés.
  • La méthode actuelle d'entretien de l'Oust par hersages doit plutôt être poursuivie, en raison des résultats très satisfaisants obtenus.
  • Toutefois, avec son collègue de Saint-Nazaire, M. l'ingénieur en chef estime qu'une amélioration très sensible pourrait être apportée à l'écoulement des crues, surtout au printemps, par la construction d'un aqueduc de chasse à Redon.
  • Cette question fait spécialement, de la part du service de Saint-Nazaire, l'objet d'un rapport, du 26 février 1926, que je vous soumets.
  • Cette question fait spécialement, de la part du service de Saint-Nazaire, l'objet d'un rapport, du 26 février 1926, que je vous soumets.
  • Un projet d'aqueduc dressé en 1913-1914 vient d'être repris. La dépense, qui s'élevait à l'époque à 19 000 francs, doit être évaluée actuellement à 120 000 francs.
  • M. l'ingénieur en chef, s'appuyant sur de nombreux précédents, ne pense pas que le département de l'Agriculture, en raison des circonstances économiques actuelles, prenne les travaux à son compte ; il pourrait cependant très vraisemblablement les subventionner.
  • J'ai l'honneur, en conséquence, de vous prier, Messieurs, de vouloir bien :
    • 1) Examiner la possibilité de porter de 100 000 à 148 000 francs la subvention du département pour les travaux de construction du barrage insubmersible de Redon ;
    • 2) Vous prononcer sur la création d'un aqueduc de chasse à Redon.

1897 – Revenu[34] de la commune

Revenu  de la commune

 

1901 – Recensement à Glénac, 965 habitants [39]

Recensement

 

 

Sources
  • [1] Combat des trentes d’après le manuscrit de la bibliothèque du roi
  • [2] Généalogie des Fournier
  • [3] Rapport du Conseil Général 1846
  • [4] Le Foyer Breton 1857 Novembre
  • [5] courrier de Bretagne 1902 décembre
  • [6] rapports conseil général1863
  • [7]Bulletin officiel du ministère de l’intérieur 1864
  • [8] Courrier de Bretagne -1865 octobre
  • [9]Journal de Vannes1866 Mai
  • [10] Courrier de Bretagne 1870 Février
  • [11] Journal de Vannes 1870 Février
  • [12]Rapports Conseil Général 1873 Aout
  • [13] Courrier de Bretagne 1874 aout 15
  • [14] Journal du Morbihan 1874 Mai
  • [15] Journal du Morbihan 1876 Mars
  • [16] Journal de Vannes 1876 Octobre
  • [17] Le Petit Breton Novembre 1878
  • [18] Le courrier des Campagnes 1881
  • [19] l'Avenir du Morbihan
  • [20]Le Courrier des Campagnes
  • [21] Le Progrès du Morbihan 1884
  • [22] l'Avenir du Morbihan 1884
  • [23] Le Petit Breton 1886
  • [24] L’Avenir du Morbihan 1886
  • [25] L’Avenir du Morbihan 1886
  • [26] Le Petit Breton 1886
  • [27] Le Petit Breton 1887 décembre 15
  • [28] Rapports Conseil Général 1887
  • [29] Rapports Conseil Général 1889
  • [30] Journal de Ploêrmel 1889
  • [31] Journal de Ploêrmel
  • [32] Rapport du Conseil Général 1892
  • [33] Rapports Conseil Général 1895
  • [34] situation financière des communes par le ministère de l'intérieur par Mastier
  • [35] l'arvor 1898 [36]Journal de Ploêrmel 1900
  • [37] Le Progrès du Morbihan
  • [38]Rapports Conseil Général 1901
  • [39] L’Arvor 1901
  • [40] L’Arvor
  • [41] Rapports Conseil Général 1902
  • [42] Rapports Conseil Général 1903
  • [43] l'Arvor 1904
  • [44] l'Arvor 1905
  • [45] Journal de Ploêrmel 1905
  • [46] Rapports Conseil Général 1906
  • [47] Le courrier des Campagnes 1908 juillet 19
  • [48] Le Morbihannais 1908
  • [49] Le Morbihannais 1908
  • [50] l'Action Bretonne 1910
  • [51] Almanach Action Française 1912
  • [52] Le Courrier des Campagnes 1913
  • [53] Rapports Conseil Général 1917
  • [54] Rapports Conseil Général 1921 [
  • 55] Le Nouvelliste du Morbihan 1924
  • [56] Rapports Conseil Général 1925
  • 57] Rapports Conseil Général 1926
  • [58] Progrès du Morbihan 1929
  • [59] Rappel du Morbihan 1932
  • [60] L’Ouest Républicain 1932
  • [61] L’Ouest Républicain 1934
  • [62] L’Ouest Républicain 1935
  • [63] L’Ouest républicain 1936
  • [64] l'Ouest Républicain 1937
  • [65] L'Ouest Républicain 1938

 

 



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